"Les Cavaliers rouges" de Coralie Berhault
Les Cavaliers rouges
Les voilà sans entrailles
L'agonie des colères
Dans le feu et la paille
Ils ont violé leurs frères
Dans l'enceinte de sang
Vomissant le plaisir
Sur la chair impatients
De consumer le pire
Les amours éventrés
Putrescentes folies
Et les corps de poupées
Où se heurte la pluie
Questionnent le silence
De leur orbite creuse
Tandis que la vengeance
Anime ses danseuses
Sous leurs paupières closes
S'étend un cimetière
Un ballet d'ecchymoses
Opéra des enfers
Où des lambeaux de vie
Des chandelles éteintes
Ont trouvé un abri
Où fuir leur étreinte...
Coralie Berhault
(extrait de Les Soupirs d'Athanor)
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